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Noël
Le mot Noël a une origine mystérieuse : peut être vient-il du latin natalis dies, «jour de naissance»; il peut aussi venir de novella, qui désigne, au Moyen Age, un cri de joie pour annoncer la naissance d’un homme important, ou de deux mots gaulois, noio (nouveau) et hel (soleil), rappelant qu’autrefois, la nouvelle année commençait au solstice d’hiver, qui avait une grande importance aux yeux des Celtes. C’était en outre le moment de l’année où le monde des vivants et celui des morts communiquaient entre eux.
La fête de la Nativité du Christ fut instituée par l’Eglise au IV siècle pour rivaliser et remplacer une fête païenne célébrant à la même date le dieu solaire Mithra. Pour imposer Noël, les Pères de l’Eglise furent amenés à reconnaître le 25 décembre – parmi d’autres dates, le 1-er ou le 6 janvier, le 25 mars ou encore le 20 mai – comme celle de la Nativité, parce que dans la Bible il n’est pas précisé à quel moment de l’année est né Jésus.
Noël est aussi la fête de la sainte Famille de Joseph, Marie et Jésus, mais aussi de toutes les familles, fête de la vie qui vient de Dieu et le rejoint.
La tradition de la crèche
Au moment de Noël, dans chaque église et dans chaque famille qui fête la naissance de Jésus, une crèche (qui fait partie des décorations) est installée. La crèche, c’est à la fois la grotte et la mangeoire où naquit Jésus. Pour célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ, on représente une scène avec l’étable où se tiennent la Vierge Marie, Saint Joseph et le petit Jésus, puis l’âne et le bœuf ; la crèche est faite.
La première crèche est celle de Bethléem. Au Moyen Age on multiplie la construction des crèches dans l’églises. Les chrétiens viennent adorer l’enfant Jésus, représenté par une statue en bois. En 1223, à Greccio, en Italie, François d’Assise installe le soir de Noël une mangeoire emplie de paille et y amène un âne et un bœuf. Cette première crèche vivante sera imitée dans toute la chrétienté.
L’arbre de Noël
Les Romains, encore eux, ornaient déjà leurs maisons de branches de laurier, qui symbolisaient la vie et l’immortalité, à l’occasion de grandes fêtes en honneur de Saturne, le dieu des semailles et de l’agriculture (du 17 au 24 décembre).
Les premières descriptions de l’arbre de Noël d’aujourd’hui apparaissent en Alsace dans le courant du XV siècle. On dressait un beau sapin sur la place de l’hôtel de ville. La veille de Noël, des spectacles, représentants la grande histoire de Dieu, de la Création du monde, de la naissance de Jésus, se déroulaient devant les églises : on dansait autour de l’arbre de Paradis, représenté par un sapin décoré de pommes. A partir de l’Alsace, la coutume du sapin s’est répandue ensuite rapidement grâce aux commerçants qui allaient de ville en ville.
Sous la surveillance d’un garde, on coupait le sapin dans la forêt. A l’origine, le sapin était suspendu au plafond, mais ensuite, on a pris l’habitude de placer le sapin dans un bac remplit de sable. Les premiers sapin étaient décorés avec des fruits, puis on y a ajouté des bonbons, des gâteaux, des guirlandes et des boules. Autrefois, selon la tradition, on mettait douze bougies dans le sapin. Elles représentaient les douze mois de l’année. On saupoudrait le sapin de farine pour imiter la neige.
Aussi il faut noter, que le premier arbre de Noël officiel n’est apparu à Paris qu’en 1837. Il a été dressé aux Tuileries par la belle-fille de Louis-Philippe, la princesse Hélène de Mecklembourg. Après la guerre de 1870, la coutume s’est répandue dans la bourgeoisie française.
La veillée de Noël
Autrefois toute la famille, parents, grands-parents et enfants, se réunissaient devant la cheminée. C’était la veillée de Noël. Les enfants chantaient des refrains de Noël et écoutaient des histoires racontées par les grands-parents, tandis qu’une bûche brûlait dans la cheminée. De nos jours la bûche de Noël est devenue une pâtisserie traditionnelle, succulent gâteau roulé, glacé de crème au café ou au chocolat et décoré de feuilles de houx et de roses en sucre. Autrefois s’était un très gros tronc d’arbre que l’on brûlait dans la cheminée. La bûche était choisie dans un bois très dur pour qu’elle brûle longtemps. La bûche était décorée de feuillage (le houx, le gui, le lierre, le romarin), avant d’être transportée vers la maison. La bûche posée dans la cheminée était alors allumée par le plus jeune et le plus âgé de la famille. Le chef de la famille bénissait la bûche avec de l’huile ou de l’eau-de-vie.
La messe de nuit
La naissance de Jésus est célébrée dans les églises lors de la messe de minuit, où on écoute les cantiques, la musique des orgues et les prières. Messe est une «eucharistie», ce mot signifie action de grâce, dire merci. A la messe, l’Eglise remercie Dieu pour le don merveilleux qu’il nous a fait, en nous envoyant son Fils Jésus sur la terre, pour notre salut. Chaque messe est un grand mystère auquel adhèrent les fidèles en proclamant leur foi. Après la messe on rentre chez soi pour faire le réveillon.
La table de Noël
Autrefois, la table de Noël était recouverte de trois nappes blanches de taille différentes pour symboliser Jésus, Marie et Joseph. La table était et doit être une fête pour les yeux. En France, qu’on soit croyant ou non, traditionnellement, le 24 décembre au soir, on prépare un repas spécial, selon ses moyens et son goût.
Ce grand repas solennel, réveillon, commence après la messe de minuit pour les catholiques ; et avant pour les autres, suivant les traditions. En France chaque famille essaie de mettre sur table les plats de Noël traditionnels. Le repas est constitué d’huîtres, fois gras, saumon, boudin blanc, dinde farcie et bûche de Noël. Les plats sont accompagnés de bon vin et de champagne. Certaines familles consomment la dinde au déjeune du 25 décembre.